Nouvelle destination : la péninsule du Coromandel. A l’est d’Auckland, elle est un lieu de vacances incontournable des néo-zélandais, leur côte d’azur mais sans le béton. C’est un condensé de cartes postales : collines verdoyantes, troupeaux de moutons, plages de sables blancs, forêts primaires…
Nous commençons la visite par Tairu, une ville balnéaire et son Mt Paku, un petit cône volcanique au bout d’une langue de terre, reconverti aujourd’hui en zone résidentielle mais qui, nous a-t-on dit, servait autrefois de garde-manger aux premières tribus polynésiennes qui y parquaient les moas (ces grands oiseaux qui mesuraient jusqu’à trois mètres de haut, incapables de voler et de se défendre, et qui sont aujourd’hui éteints).
Nous avons également appris qu’un chapelet d’îles au large du Mt Paku servait lui aussi de garde-manger, mais à base d’humains cette fois-ici. Des tribus ennemies étaient envoyées sur ces îles. A leur arrivée, on leur coupait le tendon d’Achille pour les empêcher de s’enfuir à la nage, et on venait les chercher pour les manger, miam miam !
Assez parlé cuisine, nous poursuivons notre route avec une halte à Cathedral Cove, en compagnie d’Isabelle et Mathias, puis nous rejoignons la pointe nord de la péninsule accessible par une étroite route non goudronnée : un endroit désert, ou plutôt déserté en hiver à en croire les immenses infrastructures de camping pleines à craquer en été. Le monde étant toujours plus petit qu’on ne croit, nous passons une agréable soirée avec Anaïs et Mathieu, deux haut-savoyards avec qui nous évoquons avec nostalgie les tartiflettes et les bons plaisirs de la gastronomie de nos montagnes.
Enfin, nous partons pour un court séjour dans la forêt du Coromandel, où nous restons une nuit. Une nuit ponctuée par une malencontreuse panne de batterie à 25 kilomètres de toute civilisation (résolue contre toute attente en moins de 24h grâce au passage d’un néo-zélandais providentiel), et par les visites répétées d’un opossum joueur se hissant sur des branches jusqu’à tomber en trombe sur le toit de notre voiture, incapable de trouver ensuite le moyen d’en descendre. Nous parvenons tout de même au but de notre venue dans ce contexte original : l’ascension des Pinnacles, une très jolie randonnée.
Juste par curiosité puisque je vois des fougères arborescentes sur les photos : c’est la même espèce que sous les tropiques ? Et si oui, il fait quel temps actuellement là où vous êtes ? Je sais qu’il s’agit d’une espèce particulièrement primitive donc je veux bien la croire résistante, mais ça m’a tout de même étonné…
Alors il paraît (mais nous devons approfondir nos recherches) que la fougère arborescente pousse à la fois dans les milieux tropicaux, subtropicaux et dans les pays aux climats tempérés et très humides (comme la Nouvelle-Zélande, île du nord et île du sud).
Nous profiterons d’une connexion internet plus longue pour approfondir la question ! 🙂
Ok, ce serait donc plus une histoire d’humidité que de température… A suivre…
L’anthropophagie, c’est bien !